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31.4:

Limites de la sélection naturelle

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Limits to Natural Selection

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– [Narrateur] La sélection naturelle peut produiredes adaptations étonnantes qui permet aux organismesde s’adapter parfaitement à leurs environnements,comme le camouflage qui protègeces phalènes des oiseaux prédateurs. Cependant, la sélection naturelle ne mène pas toujoursà des adaptations aussi optimales. En fait, plusieurs facteurs imposent de grandes limitationsà la sélection naturelle, pouvant entraver l’évolutionparfaite entre un organisme et son environnement. Premièrement, la sélection naturelle ne peut agirque sur la variation phénotypique disponible. Par exemple, une population d’oiseauxne peut pas évoluer pour voler plus vitesi un allèle plus rapide n’est pas disponibledans le patrimoine génétique ou s’il n’est pas introduitpar un flux génétique ou une mutation. Deuxièmement, la sélection naturelle est limitéepar les caractéristiques de développementétablies par des ancêtres lointains. Par exemple, les oiseaux ont évoluéà partir de vertébrés non volantsà quatre membres, héritant du plan de développementde leurs ancêtres qui rendait très improbable la possibilitéd’obtenir des ailes à partir de rien. Au lieu de ça, la modification continue d’une pairede membres existante leur a permis d’évoluer pour voler. Troisièmement, la sélection agit au niveau de l’organismeet non sur des caractéristiques individuelles. Ça aboutit souvent à des compromis où l’adaptationd’une caractéristique se fait au détriment d’une autre. L’autruche, par exemple, a de longues patteset un corps large, qui est favorable dans son environnement. Le corps massif, cependant, est trop lourd pour le vol.

31.4:

Limites de la sélection naturelle

Les organismes qui sont bien adaptés à leur environnement sont plus susceptibles de survivre et de se reproduire. Cependant, la sélection naturelle ne conduit pas à des organismes parfaitement adaptés. Plusieurs facteurs limitent la sélection naturelle.

D’une part, la sélection naturelle ne peut agir que sur la variation génétique existante. Hypothétiquement, des défenses rouges pourraient améliorer la survie des éléphants en dissuadant les braconniers en quête d’ivoire. Toutefois, s’il n’y a pas de variantes génétiques, ou d’allèles, pour les défenses rouges, la sélection naturelle ne peut pas augmenter la prévalence des défenses rouges. L’allèle doit d’abord exister ou surgir par mutation.

Les compromis limitent également la sélection naturelle. Bien qu’un allèle pour les défenses rouges puisse protéger contre le braconnage, il pourrait également rendre les défenses cassantes et moins utiles pour le combat et pour se nourrir.

Il existe des compromis au niveau génomique parce que la sélection naturelle agit sur les individus plutôt que sur les allèles. Les gènes voisins sur le même chromosome sont souvent liés et hérités ensemble. Si un allèle pour les défenses rouges est transmis avec un allèle provoquant l’infertilité, les défenses rouges pourraient disparaître parce que la combinaison héritée fait plus de mal que de bien.

Les traits intermédiaires peuvent également limiter la sélection naturelle. Imaginez une population d’éléphants avec trois variantes de défenses : les traditionnelles, les défenses rouges et une rose intermédiaire. Les défenses roses peuvent être convoitées par les braconniers, comme les défenses traditionnelles, et cassantes, comme les défenses rouges. La nocivité du phénotype intermédiaire pourrait limiter la transition des défenses traditionnelles aux défenses rouges chez les populations d’éléphants.

Bien que la sélection naturelle augmente généralement la capacité d’une population à survivre et à se reproduire, d’autres mécanismes évolutifs pourraient avoir l’effet inverse. Des allèles nocifs peuvent être introduits et des allèles utiles effacés par la migration (c.-à-d. le flux génétique) ou les événements de hasard (c.-à-d. la dérive génétique), comme les catastrophes naturelles. L’évolution n’est pas un mouvement vers la perfection, mais une conséquence des pressions combinées sur les populations.

Leitura Sugerida

Al-Shawaf, Laith, and Kareem Zreik. 2017. “Richard Dawkins on Constraints on Natural Selection.” Encyclopedia of Evolutionary Psychological Science, 1–5. [Source]

Barton, Nick, and Linda Partridge. 2000. “Limits to Natural Selection.” BioEssays 22 (12): 1075–84. [Source]